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The Centre for Studies on Human Stress (CSHS) is dedicated to improving the physical and mental health of Canadians by empowering individuals with scientifically grounded information on the effects of stress on the brain and body.
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Gestion du stress – Solutions rapides

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Pour gérer votre stress, il faut d’abord reconnaître les signes qui indiquent que vous faites face à un stress. Mais, comment? Écoutez votre corps! Lorsque vous sentez votre cœur battre la chamade, votre visage devenir écarlate, que vous avez chaud, que vous commencez à suer et que vous êtes sur le point de vous fâcher, c’est signe que vous avez une réponse de stress.

Mais quoi faire? Vous conviendrez que chaque situation stressante est différente et qu’il n’est pas toujours approprié d’adopter la position du lotus ou de méditer en pleine rencontre avec votre patron!

Voici donc quelques trucs simples que vous pouvez utiliser pour diminuer rapidement votre réponse de stress.

Ce n’est pas un mammouth!

Lorsque le système de réponse au stress perçoit un mammouth (un agent stressant), presque toute votre attention est tournée vers cette menace. Par exemple, lorsque vous fuyez à toutes jambes, vous ne remarquerez probablement pas les petites fleurs qui bordent le chemin.

Ex.: Lors d’une réunion, votre responsable vous pose une question à laquelle vous n’êtes pas préparé, vous ne remarquerez probablement pas qu’il s’est mis à pleuvoir dehors. Toute votre attention sera tournée vers votre responsable et vous tenterez de répondre à sa question.

L’astuce est de faire croire à votre cerveau que la situation n’est pas menaçante. Pensez à quelque chose de positif, de plaisant et d’apaisant (une image, un événement, un moment) pour essayer d’atténuer votre réponse au stress.

Utiliser l’énergie mobilisée

Le but premier d’une réponse au stress est de mobiliser l’énergie pour un éventuel combat ou une fuite. Il est évident que vous n’allez pas vous battre contre votre patron ou encore vous enfuir à toutes jambes! Mais votre corps vous y prépare. Il suffit alors de le déjouer. Prenez quelques minutes pour utiliser cette énergie accumulée. Il n’est pas nécessaire de courir un marathon, une simple marche dans l’escalier peut suffire. Ou encore, allez d’un bon pas au restaurant à quelques coins de rue, au lieu d’aller à la cafétéria.

S’il vous est impossible de relâcher cette énergie accumulée (parce que vous êtes pris dans la circulation, par exemple), respirez profondément plusieurs fois. Ou encore, contractez et puis relâchez plusieurs fois vos abdominaux ou fléchissez vos bras et jambes. Votre cerveau s’attend à ce que vous dépensiez cette énergie, soit en affrontant soit en fuyant la menace.

Les 10 minutes que vous utiliserez ne représentent pas un grand investissement de temps. Au bout du compte, vous gagnerez du temps, car votre productivité ne sera pas compromise comme c’est souvent le cas lorsque vous êtes tendu, stressé et anxieux. En fait, cela vous remettra sur les rails!

À TESTER
Votre responsable vous convoque à son bureau. Vous sentez votre cœur battre sur vos tempes. Essayez alors de vous souvenir du visage de votre enfant lorsqu’il a soufflé les bougies de son gâteau d’anniversaire. Trouvez n’importe quelle image qui vous calme. Le premier message de stress envoyé à votre cerveau (la convocation) peut être modifié par la visualisation de quelque chose de plaisant, comme le visage de votre enfant. En modifiant le sens du message perçu par le cerveau, vous diminuerez votre réponse au stress. Vous remarquerez que cela deviendra de plus en plus facile et automatique avec la pratique.

Amusez-vous

Il y a des gens qui souffrent de rire pathologique. Ces personnes ont des lésions dans les régions du cerveau qui contrôlent le rire. Des études menées sur ce désordre peu commun ont montré que le rire sollicite la sécrétion de substances qui réduisent notre réponse au stress!

Voilà une technique que nous devrions bien maîtriser, n’est-ce pas? Achetez des billets pour aller voir un spectacle, louez une comédie, lisez un livre comique, sortez avec vos amis et racontez-vous des histoires drôles et embarrassantes, faites une bataille de chatouilles avec vos enfants ou votre partenaire. Cela vous semble peut-être puéril et excessivement simple, mais ça fonctionne!

N’avez-vous jamais eu le fou rire après une longue journée de travail, lorsque vous étiez très fatigué? Vous éclatez de rire à la moindre sottise. C’est une merveilleuse thérapie pour votre cerveau! Et il le mérite bien.

Utilisez la bonté!

Vous souvenez-vous de ce que vous avez ressenti en regardant l’aide humanitaire arrivée aux victimes de l’ouragan Katrina ou suite aux évènements survenus en Haïti? Ou de ce que vous ressentez quand un adolescent se lève de son siège pour laisser sa place à une personne âgée dans l’autobus? Savez-vous pourquoi les livres et films qui racontent le triomphe de l’esprit et du cœur humain sont si touchants et puissants?

C’est simple, nous sommes humains. C’est dans notre nature! Nous n’avons pas traversé toutes les périodes de l’humanité (y compris l’ère des mammouths!) seulement parce que nous avions une saine réponse de stress. Nos ancêtres ont survécu parce qu’ils ont formé des groupes sociaux et se sont entraidés. En fait, nos hormones nous permettent de continuer à le faire.

Mère Teresa y est pour quelque chose. Un groupe de chercheurs a montré à deux groupes de gens deux films : l’un présentait Mère Teresa faisant son travail et l’autre était neutre. Ils ont ensuite mesuré le nombre de cellules immunitaires dans le sang des participants. Le simple fait de voir Mère Teresa faire des actes bienfaisants a suffi pour augmenter la réponse immunitaire des participants.

En regardant ce film, le cerveau des participants a perçu un message positif qui incite à la fraternisation. C’est ce dont tout humain rêve. Ce genre de message positif est un moyen très puissant pour diminuer notre réponse au stress.

Nous ne sommes peut-être pas tous aussi bienveillants que Mère Teresa, mais il n’est pas nécessaire de l’être. Il suffit de faire de toutes petites actions chaque jour qui finiront par diminuer notre réponse au stress.