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The Centre for Studies on Human Stress (CSHS) is dedicated to improving the physical and mental health of Canadians by empowering individuals with scientifically grounded information on the effects of stress on the brain and body.
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Heidemarie K. Laurent, un chercheur de l’Université du Wyoming aux États-Unis, en collaboration avec des collègues américains et britanniques, vient tout juste de trouver un lien entre la présence de symptômes dépressifs des parents et la réponse de stress de leurs enfants.

Entre 2003 et 2006, 361 enfants américains adoptés ont été recrutés. Afin de voir si leur réponse de stress était due à l’héritage génétique des parents ou à l’environnement familial dans lequel ils vivaient, des informations sur les parents adoptifs et biologiques étaient disponibles.

Pour mieux comprendre ce lien, ils ont mesuré le cortisol – hormone impliquée dans la réponse de stress – et ont fait remplir des questionnaires aux parents adoptifs et biologiques.

Ils ont trouvé une association entre un enfant ayant été exposé aux symptômes dépressifs d’un parent vivant dans la même maison – qu’il soit adoptif ou biologique – et le dérèglement de son système de stress.

Un parent déprimé crée un environnement familial stressant. Le cerveau de l’enfant, qui est sans cesse soumis à cette source de stress, doit réagir s’il ne veut pas que l’organisme subisse les effets nocifs du stress chronique. Conséquemment, il diminue sa réponse de stress. Cela veut dire qu’il devient moins sensible aux informations provenant de l’environnement qui l’entoure. Cependant, il diminue aussi le bon stress, nécessaire à l’organisme. Diminuant sa sensibilité à tous les environnements qu’il rencontre, le cerveau de l’enfant risque à tout moment d’être privé d’information cruciale. En situation de stress, le cerveau réagirait-il en déployant des moyens de défense lui permettant de ne pas s’écrouler devant une menace récurrente?